COMPARAISON AVEC D'AUTRES MÉTHODES
- Différents procédés d’analyse sont encore utilisés dans l’industrie mondiale de la cranberry. Ils comprennent des procédures chromatographiques, colorimétriques et gravimétriques. La plupart de ces méthodes donnent des résultats inexacts qui varient entre 2 à 5 fois la valeur de base DMAC et peuvent ne pas être spécifiques pour les PAC de la cranberry.
- L’étiquetage erroné des produits qui en résulte constitue un défi pour les consommateurs qui ne reçevront pas la dose efficace de PAC et qui peut diminuer la confiance des consommateurs dans les produits à base de cranberry ciblés pour leurs bénéfices santé.
- CHROMATOGRAPHIE : NP(Normal-Phase)-HPLC : la complexité des structures PAC de type A de la cranberry ne permet pas de séparer les polymères, ce qui entraîne une mauvaise résolution chromatographique. La thiolyse a été utilisée mais elle ne permet pas le clivage des liaisons de type A. En revanche, la thiolyse fonctionne bien pour d’autres produits que la cranberry qui contiennent tous des PAC de type B, comme le raisin et le chocolat.
- GRAVIMÉTRIQUE : cette méthode, dans laquelle les PAC totaux sont isolés par chromatographie et pesées, est une méthode bien établie, mais elle est coûteuse et prend beaucoup de temps.
- COLORIMÉTRIQUE : les méthodes comme celle de la Vanilline, de Bate-Smith et de la Pharmacopée européenne aubépine (« Euracran ») vont surestimer grossièrement la teneur en PAC car d’autres composés interférents et la fraction d’anthocyane naturellement présente dans la cranberry sont également mesurés spectralement avec les anthocyanidines formées par la réaction d’hydrolyse chimique. Ce n’est pas le cas pour la méthode DMAC.